Dès que le cerveau détecte que la température corporelle se situe au-dessus de 37°C/98,6°F, il va envoyer un signal aux glandes sudoripares pour qu'elles produisent et libèrent un liquide. Ce liquide, la sueur, refroidit la surface de la peau par évaporation. Lorsque nous avons chaud, que nous sommes actifs, nerveux ou stressés, les glandes sudoripares sont stimulées et produisent plus de sueur.
Chaque personne dispose d'environ 25'000 à 50'000 glandes sudoripares rien que dans la région des aisselles.
Il ne s'agit pourtant que d'un faible pourcentage du nombre total de glandes sudoripares (on compte environ 1,6-4 millions de glandes sudoripares au total sur tout le corps). Il y en a davantage sous nos bras, sur la paume des mains et sur la plante des pieds. Comme la sueur a plus de chance d'être «piégée» sous nos bras, en partie à cause des vêtements, elle ne peut pas s'échapper et c'est là qu'elle aura tendance à être le plus visible. La sueur fraîche n'a pas d'odeur, mais elle peut entraîner l'apparition d'auréoles humides et être ainsi détectée par les autres personnes. C'est uniquement lorsque les bactéries se nourrissent des protéines et des lipides (contenus dans la sueur) qu'une odeur désagréable et non désirée apparaît.